Droits humains et croissance économique au cœur de la visite au Rwanda et au Burundi

Le Rwanda et le Burundi sont deux des trois principaux pays partenaires de la Coopération belge au développement. Au Burundi, la Belgique est le principal bailleur de fonds international. Lors de sa visite, Alexander De Croo s’est dès lors particulièrement attaché aux efforts consentis sur place par la Coopération belge au développement.

Plus d’opportunités pour les jeunes

Alexander De Croo a ainsi visité à Kigali la coopérative Imbere Heza qui, avec l’appui de la Belgique, aide les jeunes à acquérir les compétences techniques qui augmenteront leurs chances de trouver un emploi.

Dans la ville burundaise de Kirundo, les ministres ont inauguré avec le président burundais une route, financée par la Coopération technique belge (CTB) et pavée avec la population locale.

Les ministres De Croo et Reynders ont convenu avec le président rwandais Paul Kagame et la ministre des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, d’entamer un dialogue politique permanent permettant de renforcer les relations bilatérales et de continuer à tisser une amitié étroite et stable. Dans le cadre de ce dialogue, des sujets tels que la scène politique, le rôle de la société, la liberté d’expression et le pluralisme pourront mieux être abordés.

Développer les investissements

La Belgique et le Rwanda se sont également accordés pour encore développer les relations économiques. Le Rwanda a fait de réels progrès dans des secteurs, tels que les soins de santé et la lutte contre la pauvreté, qui permettent au pays d’atteindre les objectifs du Millénaire dans le domaine de la mortalité infantile et maternelle. Cela incite la Belgique à poursuivre sa coopération avec le Rwanda dans les trois secteurs de concentration : l’énergie, la santé et la décentralisation.

Observateurs des élections burundaises

Des élections sont prévues en 2015 au Burundi. Lors de ses entretiens avec Didier Reynders et Alexander De Croo, le président burundais Nkurunziza a fait part de son soutien à une mission d’observation électorale, tant avant, pendant qu’après le scrutin. Pour notre pays, l’État de droit est de la plus haute importance. Il faut aussi veiller au respect de la séparation des pouvoirs judiciaire et exécutif.

Le Burundi se trouve à un moment clé et devra faire des choix importants. La communauté internationale devra évaluer comment les choix sont opérés conformément aux accords d’Arusha, à la Constitution burundaise et au droit international.

Congo de l’Est

La situation régionale a aussi été évoquée lors des contacts politiques, en particulier l’application de l’accord-cadre d’Addis Abeba, signé en février 2013 par onze pays africains sous l’égide des Nations Unies, afin de trouver une solution pacifique dans l’Est de la République démocratique du Congo, où des conflits font rage depuis des décennies.