Six zones blanches sur dix éliminées en deux ans
Ces deux dernières années, les zones blanches, c’est-à-dire les zones où une grande partie de la population n'a pas accès à l'internet à haut débit sur ligne fixe ou mobile, ont nettement reculé dans notre pays. Sur les 39 zones blanches identifiées, il n'en reste plus que 23. C'est ce qui ressort d'une présentation faite aujourd’hui par le ministre de l'Agenda numérique et des Télécoms, Alexander De Croo, et son collègue wallon Pierre-Yves Jeholet avec les trois opérateurs mobiles.
"Pour lutter contre les zones où il n'y a pas d'internet, il faut un bon partenariat entre les différents opérateurs et les pouvoirs publics. C'est surtout important pour les personnes qui habitent dans ces zones et les entreprises qui y sont établies. L'accès à Internet et jeux est aujourd'hui presque aussi nécessaire que le raccordement à l'électricité ou à l'eau. Chaque Belge et chaque entreprise a droit à une bonne connectivité. C'est la raison pour laquelle nous continuons à investir dans la lutte contre les zones blanches qui subsistent encore", a déclaré Alexander De Croo.
Amélioration de la couverture et du débit
Il y a deux ans, le ministre De Croo s'est engagé dans lutte contre les zones blanches en invitant les 39 bourgmestre de ces communes. Grâce aux efforts conjoints des différents pouvoirs publics et des opérateurs, il reste aujourd'hui 16 communes en zone blanche sur les 39 identifiées initialement. Une zone blanche est une zone où la couverture fixe en 30 Mbps ne dépasse pas 60 % et où il n'y a toujours pas de couverture 4G complète.
Pour mettre fin à ces zones blanches, le gouvernement fédéral a élaboré un cadre législatif et réglementaire qui stimule les investissements. La régulation dans ces zones a été réduite et des mesures ont permis de réduire les coûts de déploiement des connexions à haut débit. Il y a deux ans, le régulateur des télécoms, l’IBPT, a aussi publié pour la première fois des cartes de couverture afin de mieux cerner les zones problématiques. En outre, les nouvelles licences mobiles qui seront mises aux enchères l'année prochaine contiennent des obligations prévoyant une meilleure couverture et un débit accru.
Identifier aussi les plus petites zones
Le ministre de Croo a chargé le régulateur des télécoms de concevoir une application permettant de cartographier les plus petites zones. L’idée est de donner aux utilisateurs la possibilité de faire part de leurs problèmes de couverture à l'aide de leur smartphone. Des tests de conduite sont également prévus pour mieux évaluer la couverture le long des routes et préparer la transition vers des voitures connectées.