Pour la première fois, plus de sept personnes sur dix parmi la population active ont un emploi
Pour la toute première fois dans notre pays, plus de 70 % de la population active (20-64 ans) a un emploi. C'est ce qui c'est ce qui ressort des nouveaux chiffres de Statbel, l'Office belge de statistique. Le vice-Premier ministre et ministre des Finances Alexander De Croo se dit satisfait de cette progression. « Plus il y a des gens au travail, mieux c’est. Plus il y a de personnes possédant un revenu, moins il y a d'allocations à verser », a-t-il indiqué.
Selon les chiffres de Statbel, au cours du premier trimestre, 70,1 % des 20 à 64 ans étaient au travail. C’est la toute première fois que la barrière des 70 % est dépassée. En 2014, en début de législature, le taux de d'emploi était encore 3 pour cent en-dessous, s'établissant à 67,1 %.
Chez les plus de 55 ans, le taux d'emploi dépasse pour la première fois les 50 % avec 50,4 %. Au début du gouvernement Michel, ce pourcentage était de 8 % en moins (42,4 %). Chez les jeunes, la progression de l'emploi est encore plus marquée qu’auprès des groupe plus âgés et l'écart entre le taux d'emploi des hommes et des femmes se réduit.
« Le gouvernement fédéral a pris toute une série de mesures ces dernières années pour augmenter le nombre d’actifs. Ses efforts se traduisent à présent sur le terrain et dans les chiffres. C'est une bonne chose car un emploi et un revenu sont toujours les meilleures garanties pour aller de l'avant », a déclaré Alexander De Croo vice-Premier ministre et ministre des Finances.
« Ce n'est bien sûr pas le moment de crier victoire, au contraire. C'est maintenant qu'il faut continuer à combler le fossé avec les autres pays européens. En Allemagne, plus de 8 personne sur 10 ont un emploi et aux Pays-Bas, le taux d'emploi s'établit 10 % au-dessus de celui de notre pays. Ce n'est pas un hasard si ces pays présentent un excédent budgétaire, car un nombre élevé d'actifs c’est aussi une bonne chose pour le budget. Cela signifie moins d'allocations à verser et plus de personnes qui cotisent », poursuit-il.
« C’est d’autant plus dommage que le gouvernement ne puisse pas poursuivre sur la voie du Jobsdeal. Il y a une pénurie sur le marché du travail, les entreprises recherchent désespérément des travailleurs et en même temps, le taux de d'occupation reste sous la moyenne européenne. J'en appelle donc le Parlement à pousser le Jobsdeal, car il augmente le nombre de personnes au travail, et est source d’emplois et de croissance supplémentaires pour nos entreprises », conclut le ministre.
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