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Les interactions électroniques entre les services publics fédéraux et le citoyen ont doublé en trois ans

Le nombre d’interactions électroniques entre les citoyens et les pouvoirs publics a plus que doublé depuis le début de cette législature. C’est ce que révèle le nouveau Baromètre de la Transformation numérique (Digital Dashboard) lancé par le ministre de l’Agenda numérique Alexander De Croo. L’utilisation de MyBelgium (+240%), Police-On-Web (+173%) et eBirth (+158%) a particulièrement progressé. La numérisation des pouvoirs publics représente une économie annuelle d’au moins 32 millions d’euros.

“Nous n’en sommes qu’aux prémices d’une révolution numérique des pouvoirs publics”, a indiqué le ministre de l’Agenda numérique Alexander De Croo. « Lorsque l’eBox aura été mise en place au printemps prochain, les citoyens et les entreprises pourront gérer l’ensemble de leurs communications électroniques avec les pouvoirs publics en un seul endroit. Cela donnera un élan supplémentaire à la numérisation des pouvoirs publics et surtout à l’utilisation des services numériques”, a-t-il poursuivi.

Le nouveau Baromètre numérique met en lumière les progrès réalisés dans la transformation des pouvoirs publics, tant en ce qui concerne l’utilisation que l’efficience budgétaire. Les données ont été regroupées par le Digital Transformation Office du SPF Stratégie et Appui (BOSA). Les chiffres montrent que quasiment toutes les applications publiques numériques fédérales ont connu une nette croissance ces trois dernières années.

Opérer une vraie transformation numérique est un vaste défi, qui part de priorités claires et demande de la transparence et de la sincérité sur la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui. C’est précisément notre but avec le Baromètre numérique”, a indiqué Ben Smeets, directeur du Digital Transformation Office.

De la plainte en ligne à l’enregistrement en ligne des naissances

Le nombre d’utilisateurs de MyBelgium a ainsi progressé entre fin 2014 et l’été 2017 de plus de 240%, passant de 26.488 à 63.707 utilisateurs. Sur le portail MyBelgium, citoyens et entreprises peuvent consulter en quelques clics l’ensemble de leur dossier personnel auprès de l’administration fédérale.

Police-on-Web a enregistré 6.292 utilisateurs cet été contre 2.301 fin 2014 (+173%). Via ce site, le citoyen peut porter plainte en ligne, laisser un avis d’absence et signaler la présence de systèmes d’alarme. La notification électronique des naissances via l’application eBirth par des dispensateurs de soins à l’État civil a plus que doublé, passant de 27.363 notifications fin 2014 à 41.356 à l’été de cette année (+151%). Le record absolu en nombre d’utilisateurs est détenu par Tax-on-Web, l’application pour la déclaration en ligne à l’impôt des personnes physiques, avec un nombre total de 5,8 millions d’utilisateurs en 2016.

Quatre fois plus de déclarations électroniques à l’impôt des sociétés

Les interactions électroniques entre les entreprises et les pouvoirs publics ont augmenté de plus de 50% ces trois dernières années. BizTax est l’application en ligne du secteur public la plus utilisée par les entreprises. Plus de trois millions de firmes belges effectuent de nos jours leur déclaration à l’impôt des sociétés en ligne, soit quatre fois plus qu’il y a trois ans.

De même, un nombre croissant de sociétés ont recours à la facturation électronique (+48%) et au dépôt électronique de l’acte constitutif de leur société auprès d’eGreffe (+43%).

Économie considérable

La numérisation des pouvoirs publics facilite l’utilisation des services publics. Les guichets numériques sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et les citoyens et les entreprises en ont un aperçu complet. Par ailleurs, la numérisation des pouvoirs publics représente aussi une économie considérable. L’Agence pour la Simplification administrative a calculé qu’elle avait permis une économie de 32,4 millions d’euros pour les citoyens et les entreprises en 2016. En 2014, cette économie n’atteignait que 9,6 millions d’euros.

Cliquez ici pour consulter le Baromètre numérique de l’administration fédérale