La Belgique a un rôle à jouer dans la reconstruction des soins de santé dans les pays touchés par Ebola
Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo a reçu aujourd’hui les ambassadeurs de Guinée, du Libéria et de Sierra Leone. Le ministre a exprimé son soutien et son estime à l’égard de ces trois pays. Notre pays examinera aussi de quelle façon il peut aider à la reconstruction des systèmes de soins de santé dans les pays touchés par le virus.
Une part importante du budget belge de l’aide humanitaire ira cette année à la lutte contre l’épidémie Ebola en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Le ministre De Croo étudie comment intensifier les efforts de notre pays en la matière dans les semaines et mois à venir. Pour ce faire, la Belgique travaillera en étroite collaboration avec l’UNMEER, la mission spéciale des Nations Unies de lutte contre l’épidémie Ebola.
Le ministre De Croo a également souligné lors de son entretien avec les représentants diplomatiques de Guinée, du Libéria et de Sierra Leone que notre pays était prêt à réfléchir aux moyens d’assister ces pays après la crise.
“La priorité est de lutter contre l’épidémie Ebola et de faire reculer le nombre de contaminations. Je suis convaincu que c’est possible. En même temps, nous devons d’ores et déjà penser à l’après-crise et aux moyens d’aider les pays touchés à un stade ultérieur. Après une situation de grave crise, il est important de renforcer la résilience de ces pays. La Guinée, le Libéria et la Sierra Leone vont devoir reconstruire leurs systèmes de soins de santé et les consolider. C’est le seul moyen d’éviter à l’avenir de nouveaux drames et de maîtriser les crises sanitaires majeures”, a déclaré Alexander De Croo.
La problématique des vols de Brussels Airlines à destination de Conakry, Monrovia et Freetown a également été abordée. Ces vols constituent une « ligne vitale » importante pour la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, leur permettant de ne pas être coupés du reste du monde. L’arrêt de ces lignes affecterait lourdement l’assistance puisque chaque semaine, des tonnes de fournitures y sont acheminées par liaison aérienne et des centaines de professionnels de la santé partent d’Europe pour rejoindre Afrique de l’Ouest.