Didier Reynders et Alexander De Croo appellent au respect des principes humanitaires
Les offensives des forces gouvernementales syriennes ont entraîné un nombre effroyable de morts, dont de nombreux civils. Ces actions aveugles, soutenues par la force aérienne russe, ont des conséquences dramatiques pour les habitants d'Alep-Est. Il est essentiel que les civils et les blessés qui souhaitent quitter la zone de conflit puissent le faire, et ce par la mise en place de corridors humanitaires et/ou l’instauration de cessez-le-feu.
Les parties belligérantes sur le terrain doivent permettre une évacuation des habitants. Les acteurs internationaux qui ont une influence sur les belligérants doivent exercer leur influence pour parvenir à cet objectif et ont la responsabilité de tout mettre en œuvre pour empêcher les violations des droits de l'homme et les crimes de guerre.
La Belgique s’engage pour qu’une issue soit trouvée à la crise syrienne. Des démarches sont en cours à Téhéran et Moscou, où sont rappelés les principes de respect du droit humanitaire international et la responsabilité des acteurs internationaux. De plus, notre pays soutient et co-parraine l’initiative dans ce sens du Liechtenstein, dont la résolution sera prochainement introduite aux Nations unies à New-York.
Les ministres Didier Reynders et Alexander De Croo rappellent les efforts déployés par notre pays en matière de soutien humanitaire lié à la crise en Syrie :
- La Belgique a distribué, en 2016, plus de 65 millions d'euros aux citoyens en détresse à la suite de la crise syrienne.
- La plupart du soutien belge a été donné au Fonds d'intervention d'urgence OCHA pour la Syrie et directement à des agences des Nations Unies telles que le HCR, le PAM, l'UNICEF, l'UNRWA et également au Comité international de la Croix Rouge (CICR).
- Aux 65 millions attribués en 2016 s’ajoute la contribution additionnelle que la Belgique a attribué cette année à ‘the Turkey Facility’ pour une valeur de 58 millions d’euros pour les trois prochaines années, destinée au soutien et à l’accueil des réfugiés (e.a. éducation, logement, intégration, cours de langue et opportunités socioéconomiques).