De Croo soutient la proposition néerlandaise de Fonds international pour un avortement en toute sécurité
« Cette décision américaine de la Maison blanche a un impact direct sur la vie de millions de filles et de femmes dans les pays en développement. Les informations sur le planning familial et la possibilité d’un avortement sont très importantes pour le développement des filles et des femmes. Lorsqu’une adolescente est enceinte, elle perd des opportunités pour sa vie future. Souvent, elles doivent arrêter leur scolarité alors que l’école est précisément essentielle pour elles. Les filles et les femmes scolarisées sont plus affirmées, sont davantage en mesure de faire leurs propres choix et ont même des enfants en meilleure santé et mieux éduqués. Mais le libre accès aux contraceptifs est aussi important et réduit le nombre de grossesses précoces et le taux de mortalité maternelle », a indiqué Alexander De Croo.
« Des études montrent que le fait de ne plus soutenir ces organisations réduit l’accès aux contraceptifs et augmente dès lors les avortements. De plus, cela donne souvent lieu à des avortements illégaux pratiqués dans des conditions dangereuses. Avec cette mesure, bon nombre de jeunes filles seront ainsi mutilées pour le reste de leur vie si elles ne la perdent pas ! », ajoute-t-il. Lors du contact téléphonique avec son homologue, le ministre De Croo a exprimé son franc soutien à la proposition néerlandaise de créer un fonds international pour un avortement en toute sécurité.
« Soutenir un fonds international pour un avortement en toute sécurité s’inscrit tout à fait dans les priorité de la politique belge de développement. Le renforcement des droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles est un aspect important pour la Belgique. Notre pays contribue par exemple à la lutte contre les grossesses précoces au Mali et au Niger. En Guinée, la Belgique travaille avec l’UNFPA, le fonds des Nations unies pour la population, afin d’améliorer l’accès des femmes à l’information sur le planning familial, la violence liée au genre et les mutilations génitales. Avec une contribution annuelle de 7 millions d’euros par an, la Belgique est un bailleur important de l’UNFPA», conclut le ministre De Croo.