Communiqué de presse

Une politique plus courageuse sur le plan des droits de l’Homme

Le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au Développement, Alexander De Croo entend mener dans les prochaines années une politique plus courageuse dans le domaine des droits de l’Homme et accorder plus d’attention à la croissance économique comme moteur de développement. C’est ce qu’il a indiqué lors de son audition en Commission Relations extérieures de la Chambre ce mardi.

Alexander De Croo veut une politique plus courageuse sur le plan des droits de l’HommeAlexander De Croo veut une politique plus courageuse sur le plan des droits de l’Homme

“La coopération au développement, ce n’est pas un chèque en blanc. C’est du donnant-donnant, en premier lieu dans le domaine des droits de l’Homme,” a indiqué le Ministre De Croo, au début de son audition. Il souhaite que notre pays mène une politique plus courageuse en ce qui concerne les droits de l’Homme. “Si nous constatons que dans un pays, la situation des droits de l’Homme se détériore, la Belgique ne peut pas fermer les yeux. Cela ne veut pas dire que nous devons stopper la coopération à chaque fois que le bât blesse mais nous devons être prêts à opter, en cas de recul, pour une autre forme de coopération, par exemple en misant plutôt sur un renforcement de la société civile, au lieu de travailler directement avec le gouvernement.”

Droits des femmes et des filles
Pendant l’audition, Alexander De Croo a aussi accordé beaucoup d’attention aux droits des femmes et des filles. “Pensons par exemple à l’enseignement : les garçons et les filles doivent bénéficier des mêmes chances. C’est le meilleur moyen d’aussi enregistrer des avancées dans le domaine des droits sexuels et dans la lutte contre les mariages d’enfants.” Notre pays doit aussi engager dans sa politique de développement sa crédibilité dans le domaine des droits des holebis, a souligné le Ministre De Croo.

La Coopération belge au Développement doit aussi pleinement miser sur la croissance économique locale. “Le développement n’est durable que si notre aide devient à terme superflue. Il est important que les pays soient autonomes et s’affranchissent de l’aide étrangère. Et pour cela, il faut impérativement une perspective de croissance économique suffisante. Néanmoins, la croissance économique ne garantit pas à elle seule le progrès. La croissance doit bénéficier à tous. Quand la croissance économique ne mène qu’à des inégalités croissantes, le risque d’instabilité augmente et les possibilités de développement durable diminuent. C’est la raison pour laquelle les modèles de croissance sont tout aussi importants que les chiffres de la croissance.”

Cliquez ici pour consulter l’intégralité de la note de politique générale Coopération au développement.