La Belgique accorde une contribution supplémentaire au fonds du FMI pour les pays les moins avancés
La Belgique va accorder des contributions supplémentaires au Fonds fiduciaire du FMI pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, qui finance la croissance dans les pays les moins avancés. C’est ce qu’a décidé le gouvernement fédéral aujourd’hui sur proposition du ministre des Finances Johan Van Overtveldt et du ministre de la Coopération au Développement Alexander De Croo. Cette contribution s’inscrit dans la priorité accordée par la Belgique aux pays les moins avancés et à la réalisation de l’Agenda 2030 pour le Développement durable. Une garantie d’État a par ailleurs aussi été approuvée pour couvrir une ligne de crédit de la BNB au profit du FMI de maximum 9,99 milliards d’euros afin que le FMI puisse mieux jouer son rôle d’acteur dans la lutte contre la crise.
Concrètement, le gouvernement fédéral a décidé d’accorder une garantie d’État pour l’ouverture d’une ligne de crédit par la Banque nationale de Belgique en faveur du compte de prêt du Fonds fiduciaire du FMI pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (Poverty Reduction and Growth Trust - PRGT) du Fonds monétaire international (FMI), pour un montant de maximum 350 millions de droits de tirage spéciaux (DTS). La Belgique s’était déjà engagée en 1999, 2001 et 2012 à affecter trois lignes de crédit totalisant 700 millions de DTS.
Attention pour les pays les moins avancés
La contribution s’inscrit dans l’engagement de la Belgique envers les pays les moins avancés. Notre pays avait décidé il y a quelque temps de consacrer 50% de son aide publique au développement aux pays les moins avancés. Onze des quatorze pays partenaires de la Coopération belge au Développement appartiennent à la catégorie des pays les moins avancés. Notre pays préside aussi au niveau de l’ONU le Groupe des Amis de ces pays. Avec cet apport au fonds du FMI, la Belgique contribue également à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le Développement durable qui entend éradiquer l’extrême pauvreté d’ici 2030.
“Avec l’octroi de cette nouvelle contribution, la Belgique confirme son soutien aux pays les moins avancés. Ces pays ont souvent des difficultés à trouver d’autres financements pour leur croissance. Le Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance peut en partie combler cette lacune. Si nous voulons soutenir les pays dans leur développement, il est essentiel de mettre en place une dynamique de croissance économique. C’est précisément le rôle de ce fonds du FMI”, a déclaré Alexander De Croo.
“Ce gouvernement s’engage en faveur d’une aide au développement ciblée et soutient, via sa contribution au Fonds fiduciaire du FMI pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance, les pays qui ont le plus besoin d’une stratégie de lutte contre la pauvreté et de croissance économique. Un crédit bilatéral est aussi accordé au FMI, pour lui permettre d’encore consolider son rôle de filet de sécurité en cas de crises financières mondiales”, a pour sa part indiqué Johan Van Overtveldt.
Renforcement temporaire des moyens destinés au FMI
Le gouvernement fédéral s’est également prononcé en faveur d’une garantie d’État pour couvrir l’ouverture d’une ligne de crédit bilatérale par la Banque nationale de Belgique au profit du Fonds monétaire international (FMI), pour un montant maximum de 9,99 milliards d’euros. Avec ce prêt bilatéral, la Belgique apporte une contribution substantielle au renforcement temporaire des ressources du FMI. Grâce aux moyens mis à la disposition par la communauté internationale, le fonds disposera d’une capacité financière adéquate pour jouer à tout moment son rôle d’acteur dans la lutte contre la crise.