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Déclaration conjointe du gouvernement fédéral et de Lufthansa Group sur Brussels Airlines

Déclaration conjointe du gouvernement fédéral et de Lufthansa Group sur Brussels Airlines

La Première ministre Sophie Wilmès, le vice-Premier ministre et le ministre des Finances Alexander De Croo et la ministre de l’Emploi Nathalie Muylle se sont entretenus aujourd’hui avec Carsten Spohr, président et CEO de Lufthansa, Thorsten Dirks, coprésident de Brussels Airlines et membre du Conseil d’Administration, et Dieter Vranckx, CEO de Brussels Airlines.
 
Le gouvernement fédéral a exprimé l’importance particulière qu’il attachait à un suivi correct des procédures dans le cadre de la restructuration (loi Renault) et à la place prévue dans ce cadre pour la concertation sociale. À cet égard, une limitation maximale du nombre de licenciements contraints et des efforts concrets dans l’accompagnement des collaborateurs seront deux éléments décisifs.
 
Par ailleurs, le gouvernement fédéral a aussi indiqué à M. Spohr qu’il ne pouvait être question d’une intervention de l’État belge que si toute une série de conditions particulières étaient remplies. Des garanties doivent ainsi être données en vue d’une mise en œuvre correcte d’un business plan réaliste et tourné sur l’avenir pour Brussels Airlines, axé sur une croissance rentable, responsable du point de vue écologique et offrant des perspectives d’emploi.
 
Ces dernières semaines, les contacts ont été très difficiles même si des progrès ont été enregistrés au niveau du business plan. La rencontre d’aujourd’hui a donné l’opportunité aux deux parties de développer leurs points de vue respectifs et de réaliser un début de rapprochement. Tant Lufthansa Group que l’État belge reconnaissent l’importance de Brussels Airlines en tant que hub économique offrant une connectivité étendue, et l’importance d’un plan de croissance ambitieux qui se concentre sur le continent africain et nord-américain.
 
Il a été convenu de poursuivre dans les jours à venir les négociations quant à la forme et aux conditions du financement, et quant à la manière de garantir la réalisation du plan de croissance tout en améliorant l’efficacité opérationnelle du groupe. Un compromis n’est possible que si un accord intervient aussi entre les partenaires sociaux et la direction de Brussels Airlines. Un accord entre Lufthansa Group et l’État allemand, avec lequel le gouvernement belge est en contact étroit, est tout aussi important dans ce contexte.
 
Les deux parties ont la ferme conviction de parvenir à un accord fructueux dans l’intérêt de Brussels Airlines, de son personnel et de tout l’écosystème autour de l’aéroport.