Alexander De Croo donne le coup d'envoi à la campagne « Stop aux mariages d’enfants »

La Journée internationale de la fille attire l'attention sur les droits des filles. En effet, tous les jours, des filles partout dans le monde sont confrontées à la discrimination et à la violence.

A l’occasion de la Journée internationale de la fille, Plan Belgique lancera une nouvelle campagne contre les mariages d'enfants. Au travers de celle-ci, l’organisation informera le grand public sur cette pratique et son impact.

Le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, qui venait tout juste de prêter serment est venu soutenir l’action : "Une jeune fille qui est mariée précocement perd sa liberté et son avenir. Plus le nombre de personnes manifestent contre cette atteinte à la dignité des jeunes filles et plus notre voix porte, plus rapidement nous pourrons mettre fin à cette injustice. En tant que tout nouveau ministre de la Coopération au développement, je me ferai aussi l’écho de cette voix au niveau international."

Sur la musique “Happy” de Pharell Williams, le ministre et le présentateur-chanteur ont fait une première danse, incitant les gens présents à la gare de Gand Saint Pierre non seulement à danser mais aussi à devenir comme Koen Wauters « Parrain Plan ».

Quelques faits

Les mariages d’enfants sont une violation fondamentale des droits humains. Le mariage les contraint à assumer des responsabilités pour lesquelles elles ne sont ni psychologiquement ni physiquement prêtes. Les filles devraient, tout comme les garçons, pouvoir réaliser leur droit à l’enseignement, en fréquentant l’école primaire, et ensuite l’école secondaire. Lorsque les jeunes filles bénéficient d’un enseignement complet, le risque qu’elles soient mariées précocement est quasiment nul.

• Toutes les 2 secondes, une fille de moins de 18 ans se marie, soit 27 filles par minute.
• 1 fille sur 9 est mariée avant l'âge de 15 ans.
• La plupart des mariages d’enfants ont lieu en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud.
• La principale cause des mariages d’enfants est la pauvreté.
• L’école est l’une des clés permettant de lutter contre le phénomène. Une fille scolarisée a trois fois plus de chances de se marier après sa majorité. A l’école, elles apprennent à imposer leurs droits, à faire des choix conscients, à dire non et à se construire leur propre avenir. Une bonne formation leur donne aussi plus de chances de décrocher un emploi, ce qui réduit leur dépendance vis-à-vis d’un époux. Et les femmes qui ont un revenu auront moins tendance à donner leurs propres filles en mariage.